« Le Président estime que contester le rapport du panel indépendant sur le scandale de la ferme Phala Phala est important pour l’intérêt à long terme et la durabilité de la démocratie constitutionnelle du pays », a déclaré Magwenya aux médias.
Dans son rapport, la Commission indépendante de trois membres, dirigée par l’ancien juge en chef Sandile Ngcobo, a conclu que Ramaphosa avait peut-être violé la Constitution et abusé de son serment d’office en omettant de signaler aux autorités compétentes le vol d’une importante somme d’argent en devise perpétré en 2020 dans sa ferme du Limpopo.
Le chef de l’Etat qui est également président du Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, n’a pas participé à la réunion spéciale du Comité exécutif national du parti, convoquée vendredi pour examiner le sort de Ramaphosa.
Environ 80 membres des plus hautes structures décisionnelles de l’ANC ont pris part à cette réunion, mais une heure après, ils ont réalisé que leur propre chef ne se joindrait pas aux discussions. Une autre réunion est alors prévue pour lundi prochain.
Les adversaires de Ramaphosa, qui s’opposent à sa candidature pour un second mandat à la tête du parti, devraient à nouveau l’appeler à se retirer après la publication des conclusions de la Commission indépendante. « Les dirigeants de l’ANC sont très préoccupés par les conclusions du rapport et tout impact qu’elles pourraient avoir sur l’avenir du parti », notent-ils, décrivant le rapport comme le « pire cauchemar ».