Késaco ?
« Jeton non fongible » , qu’est ce que ca veut dire ? In fine, un NFT est un certificat digital permettant d’associer un « bien digital » à un propriétaire. Simple et efficace. Ce procédé règle une problématique ancestrale pour l’art digital, qui jusque-là ne pouvait être produire une authenticité ou une preuve de propriété.
Le potentiel des NFTs est difficilement quantifiable, mais il ne s’agit certainement pas que « d’art » stricto sensu. Ainsi par exemple, Jack Dorsey, le fondateur de twitter, peut générer le NFT de son premier tweet, et le proposer à la vente. Ce tweet « légendaire » pourra être détenu par un propriétaire, et revendu. Le certificat est inscrit dans une blockchain, où il ne pourra jamais être altéré, permettant ainsi sa traçabilité.
De nombreux observateurs décrient les sommes exorbitantes pour lesquels ces « œuvres » digitales sont vendues ( celles-ci pouvant atteindre des millions de dollars). Néanmoins, ce nouveau marché semble se rapprocher grandement du marché de l’art, où le prix des œuvres n’est définit que par le désir qu’elles suscitent. Ainsi, le succès de ces collections de NFTs n’est défini que part la taille de la communauté les soutenant. Les NFTs ont aussi été rapproché a la fameuse « tulipomania », première bulle spéculative, qui a vu le prix des tulipes au 17ème siècle exploser et crasher en l’espace de 3ans.
Pourtant, la technologie des NFTs ne peut être réduite qu’au domaine de l’art. Comme expliqué plus haut, les NFTs ne sont ni plus ni moins que des certificats de propriété digitaux, et pourront être appliqués à une infinité de domaines. Ainsi, il sera peut-être possible d’avoir des biens immobiliers ou financiers sous la forme de NFT, limitant les intermédiaires et permettant l’avènement de nombreuses nouvelles transactions.