« Il (Silvio Santos) a vécu 93 ans pour apporter bonheur et amour à tous les Brésiliens », a annoncé le réseau Sistema Brasileiro de Televisao (SBT), l’une des plus grandes chaînes du pays, dont il était le patron.
L’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo a indiqué que l’homme d’affaires et animateur était décédé d’une « bronchopneumonie consécutive à une infection par la grippe (H1N1) ».
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a rendu hommage à la « plus grande personnalité de l’histoire de la télévision brésilienne », notant que son décès marquait « la fin d’une ère dans la communication du pays ».
« On se souviendra toujours de lui comme le visage et la voix de millions de Brésiliens le dimanche », a déploré Lula.
L’État de Sao Paulo, où Silvio Santos a choisi de s’installer depuis les années 1950, a décrété un deuil officiel de sept jours à la suite de son décès, soulignant qu’il était « l’un des symboles des médias brésiliens grâce à sa manière simple, directe et charismatique de s’adresser au public ».
De son vrai nom Senor Abravanel, le défunt a conquis de nombreux Brésiliens avec son talent et son charisme dès l’adolescence comme vendeur ambulant.
Par son style populaire qui a captivé les masses, Silvio Santos a construit un empire qui représente aujourd’hui une valeur nette évaluée à plus d’un milliard de dollars. Sa carrière à la radio et à la télévision est allée de pair avec son flair d’entrepreneur à la tête de la SBT.