"Aswat", nouvel album du virtuose marocain de l'oud Driss El Maloumi

"Aswat", nouvel album du virtuose marocain de l'oud Driss El Maloumi

"Aswat", nouvel album du virtuose marocain de l'oud Driss El Maloumi

Driss El Maloumi, le "virtuose marocain de l’oud", vient de sortir "Aswat", un album trio et "Tafassil", sa version pour oud et orchestre symphonique, annonce le label belge Contre-Jour, producteur de ces œuvres.

Ce nouvel opus provient de la recherche perpétuelle par cet artiste de l’authentique «Tarab», « pour atteindre l’extase musicale, l’exaltation de l’âme dans le tourbillon de la musique », ainsi que de ses réflexions et observations musicales liées à la période du confinement durant la pandémie, fait savoir le label sur son site internet.

Driss El Maloumi revient entouré de ses fidèles percussionnistes Saïd El Maloumi et Lahoucine Baqir et de sa sœur Karima au chant, indique Contre-Jour qui a déjà produit le projet 3 MA réunissant des artistes du Maroc (El Maloumi), du Mali (Ballaké Sissoko) et de Madagascar (Rajery).

Né en 1970 à Agadir, Driss El Maloumi est un artiste qui se caractérise par sa virtuosité et son talent, relève le label, notant que partout, la presse a déjà vanté la qualité, la pureté et la délicatesse de son jeu et de sa musique, le qualifiant de « magicien » de l’oud.

« Ce projet est un désir, un souhait et un rêve que je porte depuis des années », écrit l’artiste dans une présentation de cet album, ajoutant que ce projet est né, après plus de deux ans de travail continu, de réflexion, d’écriture, de réécriture, d’enregistrement, d’expérimentation et de recherche permanente des différentes formules esthétiques.

« Tandis que j’écrivais ces œuvres, j’ai tenté d’observer mon quotidien et d’en retranscrire les détails les plus (in)signifiants : l’aube, les gens du matin, les sons et les odeurs de la vie de tous les jours, les mamans qui préparent leurs enfants avant l’école, la pluie qui se raréfie… », lit-on dans cette présentation.

« J’ai voulu mettre en évidence l’importance de ces multiples « détails » (Tafassil) par opposition au «tout», souligner à quel point il est injuste, voire dangereux, de négliger leur importance sous le prétexte de l’éternelle recherche de la priorité du «global», ajoute l’artiste.